La nuit au motel n’a pas été bruyante malgré la proximité de la route. Mais le lever a été agité car le réveil automatique n’a pas fonctionné. Heureusement, les réveils perso ont servi et tout le monde a réveillé tout le monde. Le petit déjeuner s’est déroulé dans le restaurant du motel. Aussi pittoresque que la veille. Le café est servi à table. Mais comme souvent le service est ultra rapide, malheur à celui qui lâche son couvert ou qui abandonne provisoirement son petit déjeuner.
Programme de la matinée : visite du Grand Canyon avec comme final le survol en hélico pour les amateurs.
Le long de la route 2 sentinelles en forme de silo. Un habitat très disséminé et pas trop riche. Les méandres du petit Colorado et nous arrivons alors au Grand Canyon.
Un coup de chance pour Anne-Marie, comme il est très tôt, les rangers ne sont pas encore en poste. Pas de péage à l’entrée. A la descente du bus, la température est très fraîche. Près de la tour, un employé chargé du nettoyage à qui l’on faisait remarquer qu’il faisait froid, nous a précisé que la veille, il avait neigé et que la couche de neige faisait 1 à 2 cm d’épaisseur, provoquant un accident. Je suis particulièrement fier car j’ai réussi à le comprendre.
En espagnol, colorado signifie « rouge ». Les soldats de Coronado virent le fleuve pour la première fois au Grand Canyon, où c’est la couleur dominante du sol : lorsque l’eau se charge de limons, on dirait que c’est la terre qui coule. Ils ne s’attardèrent pas à admirer la beauté des paysages : cette gorge infranchissable les empêchait de poursuivre leur route ! Au plus profond, l’eau court 1750 mètres sous la rive nord. Le défilé, long de 450 kilomètres, prolongé de canyons moins profonds, coupe l’Arizona sur près des deux tiers. Sa largeur varie de 7 à 29 km : seuls un barrage et deux ponts sont carrossables, loin à l’écart du parc national. Des géologues ont surnommé la gorge « la machine à remonter le temps » : à la sortie, la roche a deux milliards d’années !
Le 1er arrêt nous amène au pied d’une tour qui n’a pas d’autre usage que touristique. Elle a été érigée en 1933, sa structure interne est entièrement métallique. Elle abrite des expositions et de son sommet on doit avoir une vue extraordinaire sur le Grand Canyon. Mais pas de chance, elle est fermée pour cause de travaux.Le point de vue à proximité de la tour nous donne quand même une superbe vue sur le Grand Canyon.
Mais bizarrement, la luminosité du canyon due peut-être à sa profondeur et sa couleur ont un rendu très particulier sur les photos.
Sur le plateau, on trouve une abondante végétation. Il est couvert par une immense forêt.De la flore et aussi de la faune, du bus en arrivant nous avons aperçu un cerf en lisière de forêt.
Le long du Grand Canyon en crête, un chemin longe les falaises sur toute sa longueur. Nous partons du Mather Point vers l’Ouest, de nombreux touristes déambulent sur ce chemin (japonais, mexicains, et français).
Il faut dire que depuis notre arrivée matinale, la température s’est bien élevée, et il est très agréable de se promener en admirant ce fameux Canyon. Nous avons en outre la chance de voir des chamois (nom local ?) qui se prélassent sur un piton rocheux sans paraître le moins du monde incommodés par les nombreux photographes.
En revenant sur nos pas, nous retrouvons les chamois qui n’ont pas bougé. Fin de la visite, heure du retour vers le bus.
3 options s’offrent au groupe :
– les personnes inscrites vont faire le survol en hélico du Grand Canyon
– un 2ème groupe va se rendre à l’Imax proche du restaurant où est projeté un film sur le Grand Canyon.
– Pour ceux qui restent, quartier libre dans le secteur du restaurant où se trouvent quelques boutiques.
