Le petit déjeuner tient les promesses de la veille. De petites tables nombreuses réparties dans la grande salle de restaurant, un buffet bien garni et le café servi à table, impeccable…
La journée démarre tôt car c’est aujourd’hui qu’a lieu le survol du lac Powell. Les participants intéressés doivent se rendre à l’aérodrome rapidement. Le temps semble couvert, mais le plafond ne semble pas trop bas. Départ pour l’aérodrome, nous sommes déposés par le bus qui, lui, continue sa route pour aller visiter le barrage.
Nous ne sommes que 8 intéressés par ce vol. Le coût n’est pas excessif (110 $ par personne).
Nous espérons être dans le même appareil. Raté, nous sommes scindés Ghislaine et Bernard doivent prendre un autre appareil. Nous avons dû lors de notre inscription donner notre poids pour semble-t-il une meilleure répartition dans l’appareil.
En fait la répartition s’est faite au fur et à mesure de l’arrivée. Le 1er appareil peut recevoir 6 personnes réparties à vue de nez par le pilote. 1 place près du pilote à l’avant, puis 2 rangées de 2 sièges et un dernier siège isolé à l’arrière. Pas de problème nous disposons tous d’un hublot.
Le 2ème appareil est plus important. Il comporte une dizaine de rangées de 3 sièges. Très gênant pour celui qui écope du siège du milieu. Chance, Ghislaine et Bernard sont placés au fond, chacun à son hublot.
Notre pilote ne parle pas un mot de français mais il est super sympa. Il nous propose immédiatement de prendre en photo chaque couple.
Pour le vol, nous sommes ceinturés et nous disposons d’un casque pour recevoir les commentaires en français et quelquefois des précisions du pilote mais en anglais (« oeuf corse »). C’est parti, survol de l’aérodrome, puis coup d’œil à Page, et très vite le lac Powell (Page est situé en bordure du lac).
Au passage, nous survolons le barrage, nous pouvons apercevoir sur le parking le bus qui a déposé le reste du groupe pour la visite.
Le Lac Powell, à cheval entre l’Utah et l’Arizona, est le deuxième plus grand lac artificiel des Etats-Unis. Il fait partie de la Glen Canyon National Recreation Area et s’étire sur 300 km à l’est du barrage de Glen Canyon.
Ses côtes offrent des couleurs magnifiques, variantes de beige, de rouge, teintes rosées et ocre, et des reliefs découpés. On compte 3 136 km de rivages. Le lac permet de découvrir une multitude de canyons mais aussi des grottes et des vestiges indiens. Il offre la possibilité d’exercer diverses activités comme la pêche, le ski nautique, la plongée sous-marine…
Peu de voyageurs passent au Lac Powell sans s’arrêter au Rainbow Bridge National Monument, le plus large pont naturel qui existe! On peut y accéder en bateau (plus pratique) et en voiture (chemin de 24 km aller-retour depuis le parking) ».
La balade en avion ne demande pas d’autres commentaires.
Après l’émerveillement au site de Bryce Canyon, c’est un autre émerveillement d’une part par les couleurs et d’autre part par les formes. Les côtes du lac sont particulièrement tarabiscotées comme de la dentelle avec des tranches de couleur lui donnant par endroit une silhouette de grand gâteau.
Les méandres du Colorado après le barrage aperçues en fin de vol puis récupérés par le bus après leur visite au barrage, nous prenons la route vers Monument Valley mais avec un petit arrêt peu après Page au Horseshoe bend (fer à cheval).
A cet endroit, le Colorado fait un superbe coude. L’endroit est magnifique propice à de superbes photos (l’endroit n’est pas sans rappeler les gorges du Verdon). Un petit emprunt à Internet avec très belle vue de l’espace :