Calico est une ville fantôme. Elle existait tant que la mine d’argent était exploitée. Comme indiqué sur les panneaux, la ville est née en 1881 et s’est éteinte en 1907. Elle fut restaurée en 1951. Elle prit l’orientation du tourisme. Elle est maintenant une ville fantôme mais pour autant bien vivante.
C’est un sheriff qui nous accueille à la descente du bus. Nous trouvons l’affichage classique western « Wanted… », la caserne de pompiers et son « camion » pompe, une maison de mineur avec les caleçons longs qui sèchent, en face le forgeron à son poste.
Avant de poursuivre plus avant la visite de la partie « habitée », nous montons vers la zone d’extraction en haut du village : une bâtisse pour mineurs, un chevalet de mine et des vestiges de l’exploitation, la gare de de Calico, le petit train de wagonnets. Ruines de maisons, une vue de calico du haut du village, une école et non une chapelle, la prison, la rue principale de Calico, un magasin.
Une discussion entre cow-boys mais l’un d’eux, cow boy en chemise rouge, est en fait un chauffeur de bus. Nous l’avons rencontré à de multiples reprises le long de notre circuit, il mène le bus d’un autre groupe. Dès le 1er jour à San Francisco près du Cable Car, nous l’avons déjà repéré. Il faut dire qu’il est très repérable.
Au milieu du village, un campement de tipis est installé. Le rapprochement entre ville de mineurs et tentes d’indiens n’est pas évident. D’autant que Calico n’est pas proche des terres indiennes, alors mystère sinon amener peut-être un peu de folklore supplémentaire au sein du village. Buffalo Bill et un notable de Calico dans le quartier indien, des indiens devant leur tipi mais pas de garantie sur leur authenticité, un intérieur de tipi, scène de vie dans le quartier indien.
Au fur et à mesure que la matinée avance, le village fantôme s’anime. De nouveaux personnages apparaissent dans les rues, dans le quartier indien et dans les boutiques.
Tous ces personnages sont d’une amabilité extrême, prenant la pose sans rechigner même s’il faut recommencer pour chaque nouvelle arrivée de photographes. Je n’ai pas pu savoir s’il s’agit d’habitants de la ville voisine contribuant ainsi à la survie de leur village ou de figurants payés pour leur représentation. Toujours est-il qu’ils sont tous très disponibles. Un chef indien, un couple très sympa que l’on retrouve plusieurs fois, les bourgeoises du village.
Le musicien est aussi de la partie, une bonne tête de méchant dans un film, le couple folklo a réintégrer le quartier indien, mais il est temps de rejoindre le restaurant. Le seul du village, le Calico House.
Anne-Marie nous attend à l’entrée. La salle est pleine, la terrasse aussi. Finalement une table se libère. Pour nous faire patienter, on nous amène des cacahuètes mais pas un petit ravier non un seau plein !! Et surprise, les écorces de cacahuètes doivent être jetées sur le sol !!!
Le seau de cacahuètes est posé au milieu de la table. L’ambiance est bon enfant. Pas d’énervement malgré l’attente.
C’est le coup de feu, les 3 serveuses en costume se dépensent sans compter.
Malgré tout, les serveuses posent gentiment. Sur un plateau les verres de coca : de près, ce sont des pots de confiture de bonne taille. Pour la bière, la taille des verres est identique.
Après le repas, apparition de nouveaux venus. Andrée tient compagnie au pianiste.
Un petit récital dans le quartier indien. Mais la visite tire à sa fin. Dommage, on a l’impression que dans l’après-midi il y aura encore plus d’animations et de spectacles. Il faut reprendre la route.